Goodbye Mr. Black est un drama sud-coréen diffusé au printemps 2016. Réalisée par Han Hee, cette adaptation d’un manhwa (bande dessinée sud-coréenne) du même nom, s’inspirant grandement de l’histoire du Comte de Monte-Cristo, met aux prises deux frères ennemis dont l’un cherche à récupérer le contrôle du conglomérat familial alors que l’autre le lui a volé au terme d’une conspiration.
Cha Ji Won (Lee Jin Wook) est un soldat de la marine sud-coréenne dont le père est à la tête d’un conglomérat. Un jour il est trahi par celui qu’il considérait comme un frère, Min Seon Jae (Kim Kang Woo), ce dernier a en effet fait en sorte qu’il soit accusé du meurtre en Thaïlande afin de l’évincer de la course à la tête du conglomérat, après avoir participé à l’assassinat du père. En échappant aux autorités en Thaïlande, Cha Ji Won fait la rencontre de Kaya (Moon Chae Won), une jeune sud-coréenne livrée à elle-même depuis le décès de ses parents dans le tsunami de 2004.
Une course contre la montre
A l’origine, Cha Ji Won ne sait pas grand chose de ce qu’il s’est passé. Il ne se doute pas forcément de l’implication de son meilleur ami. Mais rapidement les indices apparaissent et il se met en tête de trouver la preuve de son innocence pour retourner en Corée du Sud afin de prendre la tête du conglomérat de son défunt père. Pendant ce temps, il obtient l’aide de Kaya, une jeune femme qui vend des jus de fruits et récupère les papiers d’identité perdus par les touristes, qu’elle revend à un espèce de mafieux bienveillant, pour gagner quelques sous. Ces deux-là, qui ressentent une forte attirance l’un pour l’autre (ça reste un drama, hein) vont donc s’engager dans une véritable course contre la montre afin de trouver une preuve de son innocence, pour qu’il puisse retourner en Corée et se venger de ceux qui l’ont fait disparaître.
Pendant son séjour thaïlandais, il est traqué par un tueur engagé par son frère ennemi, qui cherche à le faire disparaître par n’importe quel moyen. En effet s’il venait à s’innocenter, il pourrait succéder à son père à la tête du conglomérat. Quant aux autres membres de la famille, Min Seon Jae va jusqu’à se débarrasser de la sœur de Cha Ji Won, dernière héritière. Autant dire que le monsieur ne rigole pas, et qu’il est franchement décidé à obtenir le contrôle des entreprises de celui qui le considérait comme son fils avant de se faire tuer sous ses yeux.
De rebondissement en rebondissement
Mais voilà, le drama tombe dans tous les pièges dressés par les récits façon « conspiration ». Il y a des rebondissements, tout le temps, partout, sans arrêt. Le méchant n’est pas méchant puis il l’est, le gentil va donner l’impression de s’être fait rouler avant un fabuleux retournement de situation où il se marre en expliquant que tout était prévu…
Le drama use de toutes les facilités scénaristiques possibles et imaginables. Par exemple l’espace et la temporalité est complètement improbable avec des personnages qui ont découvert, je pense, la téléportation. Du coup ils passent de Séoul à Bangkok à Séoul à un coin perdu de la Thaïlande à Séoul dans la même journée et sans transpirer au passage par cette course effrénée. De même, la police est d’une stupidité incroyable (comme souvent dans les films et dramas sud-coréens) et le procès qui se déroule en plein milieu du drama est risible tant les scénaristes prennent des raccourcis et semblent ignorer complètement la cohérence des scènes et des actions des personnages.
Pourtant, les personnages en question sont plutôt attachants, le drama parvient à poser une ambiance agréable grâce à des personnages auxquels on souhaite de bonnes choses. Kaya est adorable, de même pour l’avocat Kim Ji Ryoon (Kim Tae Woo) ou Cha Ji Soo (Im Se Mi). Mais les scénaristes se sont tellement appuyés sur des revirements de situations totalement improbable, avec des complots qui n’en terminent jamais et des raccourcis que n’auraient pas osé prendre la plupart des scénaristes que j’étais content d’arriver au terme des vingt épisodes, et que je n’en retiens au final que des personnages sympathiques.
Goodbye Mr. Black n’est pas le pire des dramas, mais je ne le conseillerai clairement pas à moins d’être vraiment fan des complots et des acteurs.
:( lee jin wook-oppaaaaaaaa * commentaire constructif is constructif *
J’aimeJ’aime
J’ai pas parlé de son jeu d’acteur pour rester gentil. Enfin non, le pire c’est Kim Kang Woo.
J’aimeAimé par 1 personne
qd on est au niveau oppaaaaa, le jeu d’acteur ne compte plus. On ressent juste les oppaaaa feels. Mais plus sérieusement, comme moi j’aime les personnages qui ne sont pas émotifs, je trouve que Lee Jin Wook ne s’en sort pas trop mal sur ce plan-là mais les 3 personnages que je l’ai vu jouer n’étaient pas des personnages « gentils »… enfin je veux dire, que ses personnages sont le cliché k-drama du mec qui fait genre « je suis égoïste » mais je prends soin des autres en silence sans le montrer, mais il le fait en cassant les gens et j’aime pas ça. C’est pr ça que j’aimais le personnage de Jin Gu dans DotS (mm si j’ai pas encore fini le drama) mais voilà. Un personnage masculin non-émotif peut parler de façon carré et froide sans nécessairement être méchant dans ses propos :x… je ne sais pas si je suis claire. je suis fatiguée xD Kim Kang Woo, je n’ai jamais accroché. C’est pr ça que je le préféré en second lead.
J’aimeJ’aime
Bah c’est un peu ce genre de personnage qu’il a dans Goodbye Mr. Black, même s’il se force à être cassant « pour le bien des autres » (ah, le fameux cliché du gars qui se sacrifie pour le bien être de ses proches).
Et pour le coup son personnage est plutôt émotif je trouve, mais Lee Jin Wook est presque stoïque, et parfois change du tout au tout, c’est bizarre, son personnage est mal écrit et/ou joué.
J’aimeJ’aime